Et voici que reviennent, éternels amoureux,
Les amoureux de Peynet
Le musée de la carte à jouer d’Issy-les-Moulineaux propose une exposition intitulée « Peynet, un peu, beaucoup, passionnément… »
Mes amis de Télématin en ont parlé ce matin. Et encore une fois je vous invite à écouter Damien Thévenot vous en parler avec sympathie. Cliquez sur l’image.

Je vous propose de revoir mon précédent article du 13 février 2009 sur ce charmant magicien du trait amoureux.
Cliquez sur le titre pour lire l’article et sur l’image pour visionner le diaporama.
Les amoureux Peynet – patrimoine de l’imagerie populaire
http://ecolenormaledinstitutricesdoran6.unblog.fr/2009/02/13/les-amoureux-peynet-patrimoine-de-limagerie-populaire/

Les créations de Marie-Ange
Propos recueillis sur le blog de cette collectionneuse:
« Je crois que l’homme qui a le mieux illustré la St Valentin c’est Raymond Peynet
Raymond Peynet est né à Paris en 1908 et est entré aux Arts Appliqués à l’âge de 15 ans.
Plus tard il entrera dans une agence de pub nommée Tolmer et c’est ainsi qu’en passant par le balayage , les étiquettes sur les boites d’emballage, de gâteaux, bonbons, parfums……..il apprendra son métier de dessinateur graphiste.
En même temps il vend ses dessins humoristiques aux journaux
En 1930 il épouse Denise Damour un nom prédestiné.
En 1942 étant en déplacement à Valence assis sur un banc devant un kiosque à musique pour un rendez-vous d’affaires, il dessine un petit violoniste jouant seul devant une admiratrice .

Ce dessin sera le début d’une longue série et deviendra le symbole de la SAINT-VALENTIN.
Le petit violoniste deviendra plus tard un petit poète avec sa compagne et fera le tour du monde .
LES AMOUREUX PEYNET étaient nés.
Ils existeront en cartes postales, médailles, statues, et bien sûr en poupées qui ont un succès fou à l’époque.
Elles étaient en mousse et habillées à la mode en cours. Malheureusement ces poupées étant très fragiles il n’en reste que très peu aujourd’hui , qui font la joie des collectionneurs dont je fais partie.
Cela durera jusqu’à la fin des années 60.
Raymond Peynet décédera le 14 janvier 1999 à l’âge de 90 ans, un mois avant la Saint-Valentin date qu’il chérissait tant.
Il existe aujourd’hui quelques musées dédiés à ses œuvres dont un à Valence, ville où se trouve toujours le kiosque à musique »
A Alassio, un mur immense lui est consacré.
Il a été réalisé en 1951 et devint vite une légende. » L’occasion se présenta lorsque l’écrivain Hemingway séjourna à Alassio ; il fut enthousiaste à l’idée d’appliquer sur le petit mur des plaquettes de grès de formes diverses de couleurs vives et variées avec les signatures imprimées des célébrités de passage au Cafè Roma » On y trouve un nombre innombrable de cadenas. A vous d’en trouver la signification…. « Le muretto est devenu depuis un « monument » de l’art, de la culture et de la mode ; c’est comme un immense album d’autographes qui s’est enrichi d’autres signatures dans les années suivantes »
« La fête des Amoureux a lieu aussi sur le “muretto” d’Alassio : amours perdus et retrouvés, chagrins d’amour et histoires à heureux dénouement.
Le jour de la Saint-Valentin tous les amoureux se donnent rendez-vous près de l’œuvre célèbre de Raymond Peynet, « les amoureux » pour jouir de l’atmosphère poétique créée par les plus belles lettres d’amour, contenues dans la boîte aux lettres placée sur le « muretto » près de la statue des amoureux réalisée par le sculpteur Eros Pellini«
Voici pour vous quelques photos prises sur place en 2007. Cliquez sur l’escalier

Plus d’infos sur le « muretto » d’Alassio? Cliquez ICI
Vous pourrez aussi les retrouver au Cannet

Mur des Amoureux de Peynet au Cannet (l’image mène au site)
Alassio n’est pas la seule ville à avoir réalisé un mur en hommage à Peynet, mais celui-ci est l’oeuvre d’un artiste et les promeneurs ne sont pas invités à y rajouter leur touche personnelle. Mais il n’en reste pas moins fort intéressant.
« « Indémodable, cette fresque peinte sur une façade d’une maison ancienne de la rue est un passage quasi-obligé des jeunes mariés.
Egayant la rue, elle est le symbole de la joie de vivre au Cannet.Co-réalisée par le fresquiste Guy CEPPA en 1990, cette fresque est une métaphore de l’amour symbolisée par des jeunes mariés s’envolant au-dessus du jardin d’Eden inspiré par la ville du Cannet.Raymond PEYNET, citoyen d’honneur de la ville du Cannet, a peint cette œuvre en l’honneur de tous les jeunes mariés auxquels il a voulu offrir une étape poétique dans leur voyage de noces.C’est en 1942, devant le kiosque à musique de Valence que Raymond PEYNET imagina son petit couple. En hommage aux amoureux, son ami Georges Brassens écrira la célèbre chanson “les bancs publics” »