
Noel est passé mais la joie demeure, du moins pour certains. Mais pour d’autres !!!
Considérez-vous davantage la période de Noël comme propice à la réconciliation et à la fête, ou comme une dure période de blues et de remise en question difficile à traverser… ?
Vous pouvez soit répondre ici par un commentaire, soit participer à la discussion initiée par yabou, sur Evène, le 19 Décembre 2007

« Le bonheur est une chose qu’il faut annoncer au monde »… disait mère Térésa
C’est pourquoi je tiens tant à la fête de Noël, et au diable son aspect au combien commercial aujourd’hui!
Pour moi
Etre réunis en famille, se sentir bien, être heureux, partager, se tenir chaud,
Voilà un beau Noël !
C’est le moment rêvé pour faire la paix avec soi-même et les autres,
Se sentir le cœur plus léger et joyeux,
Avoir envie de pardonner et pouvoir surmonter ses peurs, ses angoisses!
Se réconcilier avec la vie et avec soi, apporter bonheur et chaleur à ceux que l’on aime,
Avoir une pensée pour ceux que l’on a aimés et qui s’en sont allés,
Savoir se faire plaisir,
Lire la joie dans le regard des petits et des grands,
Mettre sa vie en pause pour quelques heures !!!
Ceci est un cheminement personnel et parfois il est très difficile d’y faire quelques pas sans verser parfois quelques larmes.
Pour d’autres,
« Psychologiquement castrateur, le père Noël est l’un de ces grands mensonges qui jalonnent l’enfance, laissant à un monde imaginaire, plein d’espoir et hautement moral, le goût amer de l’angoisse et de la trahison parentale. La blessure semble indélébile, alors pourquoi reconduire ce mythe de génération en génération ? » Tel est le vrai visage du père Noël
Je continue?
« Dupés par leurs propres parents, ces êtres en qui la confiance était infinie, les individus persistent à faire subir à leur progéniture la même souffrance. Vengeance ou inconscience ? Le fantasme du merveilleux, ce monde perdu que les parents cherchent à retrouver via la croyance de leur enfant, semble déboucher directement sur la légitimation du mythe. Comprendre que le père Noël n’existe pas fait émerger un principe de réalité, lié à un terrible processus de désidéalisation parentale, que la période de Noël réactive. Le désir de se défaire du monde réel pousse à en construire un nouveau, fait de dinde, de foie gras, ou encore de bûche, version morte et horizontale de la verticalité lumineuse du sapin.
L’ambivalence du sentiment paternel devant la naissance d’un fils expliquerait peut-être le phénomène: ce père qui goûte, à cette occasion, sa propre mort, menacé par un double qui le remplacera et aimé de sa propre femme ! La protection du nouveau-né recouvrirait par le même élan un désir de meurtre, psychanalytiquement identifié et repris dans de nombreuses figures populaires (l’ogre, Hérode et le »massacre des Innocents », etc.) …
« En regardant de plus près les traditions qui ont conduit à la version contemporaine de la fête, le père Noël n’est pas étranger à la fonction fantasmatique d’une forme de pédophagie» ceci n’engage que la personne qui l’écrit…
« Le succès de la version profane de Noël et son universalisation récente sont sûrement dus au fort pouvoir syncrétique d’une tradition qui puise ses origines dans plusieurs mythes remontant jusqu’à la Grèce de Dionysos. Célébration laïque de la naissance du Christ, le père Noël est le dernier avatar d’institutions récurrentes qui ont persisté d’une civilisation à l’autre »
«Au tout début de la chrétienté, les païens célébraient une fête dite « des fous» Un roi est élu, le « roi des fous », via une fève (encore) cachée dans la pâte d’une… galette.»
Ouah! je n’ai pas le courage d’aller plus loin.
Si vous êtes curieux, cliquez sur l’image pour lire la suite…

Fête commerciale?

Alors là, OUI, certes!!!
Chaque année « des millions de personnes, en l’espace de quelques jours, se pressent dans les temples de la consommation » et y conduisent même leurs enfants pour « choisir » et « commander »
Et après il faut inventer, inventer, toujours plus de mensonges !!!
Les enfants sont-ils dupes? Et pendant combien de temps? Ils sont intrigués, voire méfiants et inquiets envers ce Père Noël, cet être multiple qui est partout sur le chemin de l’enfant, qui accueille, qui rassure, qui cajôle, qui promet tant qu’il peut tout et n’importe quoi!!!
Mais en même temps ils savent que s’ils avouent avoir éventé l’affaire, la source céleste qui s’abat sur eux par la cheminée magique risque de se tarir (à 7 ans j’avais dit à mon père « on fait comme si… »)
Alors!!!
Laissons-les jouer à croire ou cessons de leur raconter des histoires…

S’il veut préserver le meilleur de cette croyance, perpétuer ce rêve, cette magie, loin de la fête religieuse qui l’accompagne, qui la côtoie, devrais-je dire, pourquoi l’adulte s’évertue-t-il à semer perpétuellement le doute chez l’enfant?
Assumons cette fête qui ne fait de mal qu’au porte-monnaie et profitons de tous les « bonheurs artificiels » et réels qu’elle nous offre.
Acceptons de vivre avec notre siècle et son évolution.

Il n’y a pas d’autre choix qu’avancer ou reculer. Si nous reculons nous ne serons pas satisfaits car nous connaissons déjà la réponse. Si nous avançons, ce sera dans l’inconnu bien sûr, mais tâchons seulement de tirer la leçon de ce que nous ne voulons plus.
Et si l’on peut dire quelque chose de la fête de Noël, c’est qu’elle est l’occasion de mettre notre famille en premier et de provoquer par la suite d’autres soirées familiales de qualité.
Aimer et choyer tous les membres de sa famille, et ne jamais permettre à notre emploi du temps chargé et aux frustrations de nous éloigner de nos êtres chers.
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