Gnomes Lutins farfadets korrigans trolls et autres génies du monde

L’elfe de mon sapin
« Qui ne connaît ces petites créatures? De tout temps et en tous lieux, les hommes ont cru à l’existence d’êtres étranges qui furètent dans les maisons, courent les landes et les forêts, cachent des trésors, se métamorphosent, connaissent le passé et l’avenir.
Craints tout autant que vénérés, ils nous surveillent et interviennent dans notre quotidien en distribuant bienfaits ou malheurs. Qu’on les nomme lutins, nains, korrigans, génies, trolls, gnomes…., ils appartiennent à la vaste catégorie des divinités de la Nature dont ils incarnent l’âme.
Loin de la vision puérile transmise par nombre de recueils qui leur sont consacrés, nos Gnomes, Lutins et Korrigans n’ont au contraire rien perdu de leur personnalité profonde. Sortant des sentiers battus, le « Petit Peuple » présenté ici est international. Le lecteur y croisera le terrible Crieur berrichon, vivra une aventure amoureuse avec de belles filles de l’air chinoises, ou souffrira, avec le pauvre dormeur breton, foulé par un korrigan quelque peu homosexuel.
Étranges, drôles ou effrayants, ces « Contes du monde entier » misent sur l’originalité et la variété pour offrir au lecteur la visite guidée et commentée d’un thème dont la richesse restait encore à découvrir » Dominique Besançon Ed . l’Echo des vagues
Grandes légendes et p’tits lutins
Lutin vient du nom de famille de ce petit peuple auquel on attribue des pouvoir magiques .
Dans la racine des mots, le mot lutin vient de Neptune.
Les autres noms ont un caractère très régional
Nez en frimousse et doigts très longs, d’un demi pouce à trente cm de haut, ces petits hommes sont réputés plus forts que les hommes.

Les lutins sont là pour aider les hommes. Ils ne chôment pas. C’est pour cela qu’ils aident le Père Noël dans sa tâche.

« La longue journée du Père Noël » chez Gauthier-Languereau
Ils sont habillés et portent un chapeau rouge ou vert avec aux pieds des poulaines comme Peter Pan.

Il ne faut pas les confondre avec les lilliputiens, ces petits hommes de taille réduite.
Ils n’ont pas encore de barbe. Elle ne commence à pousser qu’au bout de 300 ans. Ils ont tous un point en commun : ils sont tous facétieux et querelleurs. Ils se glissent partout.

Le surnom Le Hutin qui signifie disputeur, guerroyeur, querelleur, ferrailleur a été celui d’un roi de France, Louis X
Dans les contes pour enfants, « le petit poucet » est le plus célèbre d’entre eux. Il y a aussi Tom Pouce, la petite Poucette.
Il y a aussi les pucks, gourmands et capables d’engloutir dix fois le même plat.
Les Greemlins, Les Gnomes, les Elfes, les Cobolts qui vivent dans les mines d’où le nom de cobalt qu’ils apportent aux Nains qui le travaille pour fabriquer des objets …
Un charmant film nous présente aussi le petit monde des Borrowers, qui vivent dans le sous-sol de nos maisons, qui nous empruntent, mais jamais ne nous volent, les objets de la maison. Mais ils nous les rendent toujours. Si quelque chose disparaît chez vous, ne vous inquiétez pas. Vous le retrouverez. « C’est surement un coup des Borrowers«
Chez les lutins tous sont des garçons sauf la Petite « Poucette » et » la Petite Fadette » dont le nom a été emprunté par George Sand au fadet ou follet (esprit follet ) ou farfadet qui est une petite créature légendaire du folklore français de l’Ouest de la France, la Vendée et le Poitou le plus espiègle d’entre tous.
Le farfadet mesure une cinquantaine de centimètres, ridé, la peau mate. Il est très farceur, joue parfois des tours aux humains. Il aime à courir dans les prés, les champs de lavande. Parfois le farfadet s’installe près d’une maison et s’occupe de son entretien, ainsi que des animaux, du jardin… On dit également qu’il lui arrive de réparer des outils, des chaussures, des choses cassées. Pour tous les services qu’il rend, il apprécie un verre de lait, des gâteaux de miel, mais n’acceptera pas de nouveaux vêtements, en remplacement des haillons qu’il porte.
Farfadet est un mot emprunté au provençal farfadet (lutin) du XVIe siècle, probablement forme renforcée de fadet, dérivé lui-même de fada, fado signifiant « fée » . Au sens figuratif, le farfadet désigne une personne légère et frivole.
« Des follets brillent dans l’ombre,
Et la voix que j’entendais
Se mêle aux cris d’un grand nombre
De lutins, de farfadets.
Au bruit d’une aigre trompette
Le sabbat a commencé » Cobaly
* Qui ne connait ces noms magiques qui ont peuplé notre enfance avec des histoires à foison ? Ils font rêver.
*** Au moment où j’écrivais cet article, tout en écoutant mon émission du matin, Télématin, Frédérick Gersal dans sa rubrique Mémoires évoquait ces petits personnages adorés des enfants
« Les lutins font partie de la fête de noël ! Certains accompagnent le Père Noël, d’autres Blanche-Neige, Frédérick Gersal nous conte ces petites créatures imaginaires appelées également trolls ou farfadets présentes dans les contes populaires… »
Ecoutez-le:

De nombreuses légendes ont été transmises sur eux. En voici deux:
La vallée de l’Egray, aux environs de Germond, dans les Deux-Sèvres, était à la fin du XIXe siècle, considérée comme domaine exclusif des farfadets, qui n’aimaient pas être dérangés par les femmes qui se réunissaient pour filer dans les cavernes ou les carrières.
Un soir qu’elles revenaient au village, elles aperçurent des farfadets qui faisaient remonter la pente de la route, à une vitesse stupéfiante, à un énorme chariot aux roues grinçantes. Une des fileuses eut l’idée de faire un signe de croix, ce qui eut pour effet de faire disparaître tout à la fois farfadets et chariot.
Comme les lutins, avec lesquels on les confond parfois, les farfadets s’occupent volontiers des chevaux, dont ils frisent et emmêlent les crinières, et sont généralement serviables. Il est difficile de les décrire car ils demeurent la plupart du temps invisibles, à moins qu’ils ne prennent des apparences animales.
Brian Froud et Alan Lee les ont pourtant observés : « Le farfadet est un petit bonhomme ridé, fripé, au teint brunâtre, haut d’un demi-mètre, qui se promène nu ou vêtu de loques brunes. Les farfadets des montagnes n’ont ni doigts ni orteils et ceux des plaines manquent de nez ».
Si à l’état sauvage, le farfadet tient sa résidence dans quelque taupinière de la forêt, il joue parfois le rôle d’un esprit servant lorsqu’il s’attache à une maison ou à une ferme. Il veille alors sur les troupeaux et la tenue de la maisonnée, moissonne, bat et fauche le blé, et achève les tâches que n’ont pas eu le temps de terminer les domestiques – non sans avoir puni ces derniers de leur paresse ou de leur négligence en leur assénant une volée de bâton.
Pour tous ces services, le farfadet ne demande qu’un salaire insignifiant : « En échange de sa peine, le farfadet ne veut rien de plus qu’un bol de crème ou de bon lait avec un gâteau au miel. Qu’on veuille lui donner plus, il se froisse et s’en va, ce qui arrive souvent quand la générosité maladroite du maître de maison lui fait laisser au farfadet des vêtements neufs ». Il s’exclame alors : Qu’avons-nous là, Chanvri, Chanvrai ! Plus ne sauterai ici, plus ne marcherai.
Un farfadet au monastère par Collin de Plancy
En l’année 1221, vers le temps des vendanges, le frère cuisinier d’un monastère de Cîteaux, chargea deux serviteurs de garder les vignes pendant la nuit. Un soir, l’un des deux hommes, ayant grande envie de dormir, appela le diable à haute voix et promit de le bien payer s’il voulait garder la vigne à sa place. Il achevait à peine ces mots qu’un farfadet apparut.
- Me voici, dit-il à celui qui l’avait demandé. Que me donneras-tu si je remplis ta charge ?
- Je te donnerai un panier de raisin, répondit le serviteur, et du bon, à condition que tu veilles jusqu’au matin.
Le farfadet accepta l’offre ; et le domestique rentra à la maison pour s’y reposer. Le frère cuisinier, qui était encore debout, lui demanda pourquoi il avait quitté la vigne.
- Mon compagnon la garde, répondit-il, et il la gardera bien.
- Va, va, reprit le cuisinier, qui n’en savait pas davantage, ton compagnon peut avoir besoin de toi.
Le valet n’osa répliquer et sortit ; mais il se garda bien de paraître dans la vigne. Il appela l’autre valet, lui conta le procédé dont il s’était avisé ; et tous deux, se reposant sur la bonne garde du lutin entrèrent dans une petite grotte qui était près de là et s’y endormirent. Les choses se passèrent aussi bien qu’on pouvait l’espérer ; le farfadet fut fidèle à son poste jusqu’au matin, et on lui donna le panier de raisin promis.
Et n’oublions pas les fées: Bonnes et méchantes qui peuplent tous les contes.
La fée Clochette amie de Peter Pan
Gwenhwyfar ou White Shadow est une bonne fée, qui adore danser sous le clair de lune au son des flûtes des autres fées. Lorsqu’elle marche, elle laisse sur son passage une poussière d’étoiles.
Non, tous ne sont pas gentils avec les hommes. la preuve:
Les « Goblins » forment une race de fées et sont particulièrement laids. Tellement laids, que leur nom est régulièrement utilisé pour désigner les plus affreux des habitants de Féérie, ceux qui prennent parfois l’aspect d’un animal. Compagnons des morts, les Goblins sont connus pour leur côté voleur.
Les Goblins s’amusent également souvent à tenter les humains avec les fruits de Féérie, comme en témoigne l’extrait de poème suivant :
Dehors, au soir trois fois béni
Où les Ombres, disent les filles de ferme,
Peuvent quitter leurs couches de rocher,
Où les Goblins montent du Feu et des Marais,
Des Mines et des Lacs, hanter les pas des Humains,
Les « Korrigans » sont de très petite taille, mais capables de prendre d’énormes proportions. Ce sont des êtres très laids, qui s’amusent à voler les humains et à vandaliser leurs propriétés. Ils vont parfois même jusqu’à dérober un bébé pour le remplacer par un des leurs. Puisqu’ils sont capables de lancer des tornades qui détruisent tout sur leur passage, ce sont des êtres extrêmement dangereux.
Je vous présente aussi « Labyrinth » un film avec David Bowie où l’on retrouve les « cobolts »
Synopsis: Sarah, une jeune fille en pleine crise d’adolescence aime se raconter des histoire éperdument romantiques et fantastiques. D’une famille recomposée, elle hait sa belle mère et ne supporte pas l’autorité de son père. Quant un soir ses « parents » sorte et lui demande de garder le bébé issu de la recomposition de la famille, Toby, son demi frère donc, elle enrage car elle voulait sortir mais sa belle mère ne lui laisse aucun choix.
En rage elle bondi dans sa chambre où elle se rend compte qu’on lui a volé son ours en peluche préféré. elle le retrouve dans le lit de Toby, en pleurs. tentant de le calmer sans succès elle commence à lui raconter l’histoire de son livre préféré, Labyrinth, légèrement modifiée, que le roi des Cobolts de Cobolt-ville, un dénommé Jareth (David Bowie), l’enlève et décide de faire de Toby le nouveau prince de Cobolt-ville.
Ce qu’elle ne sais pas c’est que les Cobolts sont là… dans la chambre… et attendent le souhait de la jeune fille qu’ils emmènent le bébé. Elle prononce les paroles fatidique et les Cobolts enlèvent le gamin. elle part alors dans un univers fantastique peuplé de créatures étranges et magiques, rechercher son petit frère et l’arracher aux griffes de Jareth, qui en fait, est amoureux d’elle. Elle fera la rencontre d’Ouguel le trouillard, de Loudeau, le monstre qui parle aux cailloux, de Sire Dinimus et son fidèle mais très peureux Ambrussius mais aussi de Jareth, des « peluches qui retirent leurs têtes », des fées mordeuses, des mains qui parlent…
Autre version, autre orthographe: Les « Kobolds » sont une version germanique des Goblins mineurs. Toutefois, si les Goblins qui travaillent dans les mines peuvent se montrer serviables, ce n’est certes pas le cas des Kobolds, qui n’hésitent pas à saboter le travail des humains. Malgré leur malveillance, il leur arrive tout de même quelques fois de se montrer utiles.
Mais pour NOËL? …
NOUS NE RETIENDRONS QUE LES GENTILS LUTINS QUI FABRIQUENT NOS CADEAUX
DANS L’ATELIER DU PERE NOEL
ALORS JOYEUX NOEL AUX LUTINS


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